À l’occasion de la Journée mondiale du malade, l’archevêque maronite de Beyrouth, Mgr Boulos Abdel Sater a visité les patients de l’Hôtel-Dieu de France, accompagné du président du conseil d’administration de l’HDF, Pr Salim Daccache s.j. avant de présider la messe concélébrée avec les prêtres de l’hôpital en présence du Directeur Général de l’HDF M. Nassib Nasr, du doyen de la Faculté de médecine de l’Université Saint-Joseph de Beyrouth Pr. Roland Tomb et les membres du corps administratif ainsi que des infirmiers et des médecins.

Après la lecture de l’Evangile, Mgr Abdel Sater prononça une homélie retraçant la singularité de cette occasion :

« Je tiens à remercier en premier lieu l'administration de l'hôpital pour m'avoir invité à célébrer l'Eucharistie et à participer à la prière à l'occasion de la Journée mondiale du malade. L’hôpital est un lieu sacré vu qu’il témoigne de la douleur de nombreuses personnes qui endurent et supportent avec espoir et foi leurs souffrances. C'est un honneur pour moi d'être présent aujourd'hui dans ce lieu sacré où tant de saints et de saintes glorifient le Seigneur par leur foi dans un temps d'épreuve et de difficulté.

Je tiens de même à remercier le conseil d’administration de l’hôpital qui m’a invité à partager ce moment avec vous, médecins, infirmiers, infirmières et membres du conseil administratif, vous qui portez les douleurs de vos frères et sœurs en souffrance et tentez par vos sacrifices, votre expérience et toutes les grâces que le bon Dieu vous a accordés, de les soulager pour mener une meilleure vie.

Nous passons rarement près d'un hôpital et faisons le signe de la croix, comme le faisaient nos aïeuls en passant près d'un sanctuaire ou d'une église. L'hôpital est après tout un lieu de vie et un lieu d'amour où les médecins mobilisent toute leur énergie et leurs capacités pour donner la vie par la grâce de Dieu, et les employés s'y mobilisent pour servir et soigner les malades, motivés par l'amour. Frères et sœurs, votre premier rôle est d'imiter Jésus-Christ, qui « a porté nos douleurs et nos infirmités... », afin que vous supportiez les douleurs et les infirmités des patients dont vous vous occupez. Dieu voit avant tout votre amour et votre présence auprès de vos patients avant vos succès au niveau médical malgré leur importance. Je vous remercie de tout cœur pour vos sacrifices et votre volonté d’être des messagers de l’amour malgré les maintes difficultés et défis que vous vivez au quotidien dans votre vie personnelle et professionnelle. Vous êtes des symboles vivants de la présence et de l'amour de Dieu dans la vie de chaque malade ».