Mot Du Ministre de la santé, Dr Firass Abyad à la cérémonie du lancement du centenaire de l’Hôtel-Dieu de France le 5 mai 2022 à 17h à l’Amphithéâtre Obeji Jeudi 5 Mai 2022

Le Ministre de la Santé, Dr Firass Abyad, a espéré que "l'approbation d'un montant de 35 millions de dollars pour le paiement de médicaments et de fournitures médicales par le Conseil des ministres, cet après-midi, constituera un pas pour surmonter la pénurie de médicaments, en particulier de médicaments pour les maladies cancéreuses et incurables."

Il s'est dit satisfait de la "décision de transférer 64 milliards de livres libanaises de la réserve budgétaire pour couvrir l'augmentation du tarif des traitements de dialyse qui a été récemment adoptée."

Le Ministre de la SantĂ©, prononça un discours  lors de sa participation Ă  la cĂ©rĂ©monie organisĂ©e par l'HĂ´tel-Dieu de France, Ă  l'invitation du prĂ©sident du conseil d'administration de l'hĂ´pital, Pr Salim Daccache s.j., sur la cĂ©rĂ©monie d'inauguration du centenaire de l'HĂ´tel-Dieu de France, Ă  laquelle ont assistĂ© le prĂ©sident Amin Gemayel, le nonce apostolique Monseigneur Joseph sieur Spiteri et l'ambassadrice de France Anne Grillo.

Au début de son discours, le Ministre de la Santé, Dr Firas Abiad, a signalé que : "La fondation de l'Hôtel-Dieu de France en 1922 est intervenue à un moment où le Liban traversait une phase charnière de son histoire. Le monde sortait d'une première guerre mondiale dont le Liban a été considérablement affecté. Il y a eu une famine qui a anéanti les citoyens libanais dont beaucoup d'entre eux ont émigré. Le monde a également connu une pandémie mondiale, celle de la grippe espagnole.

La région subissait des changements politiques et géographiques majeurs. Au milieu de toutes ces circonstances, le Liban moderne et ses systèmes se sont formés. Des universités et des collèges médicaux et infirmiers ont été créés, ainsi que des hôpitaux universitaires, qui ont constitué des lueurs d’espoir et ont conduit le Liban vers l'émergence de ses conditions difficiles, contribuant à son accession à la position de leader, comme l'Université du Moyen-Orient et l'Hôpital de l'Est. "

Il a ajouté : "Aujourd'hui, nous traversons également une période critique et des conditions qui peuvent être similaires à ce que notre patrie a connu il y a cent ans, une phase où les défis se multiplient et où des questions difficiles sont posées concernant le secteur de la santé et des hôpitaux." La crise économique et financière a entraîné une baisse des importations, en particulier des médicaments et des fournitures, ainsi que la migration des capacités humaines des médecins, des infirmières et des travailleurs, en plus de l'incapacité de beaucoup à accéder aux services de santé requis. "

Durant son discours, le Ministre de la santĂ© demanda: " Y a-t-il une rĂ©surrection pour le Liban et son système de santĂ© ? Y a-t-il un rĂ´le pour les hĂ´pitaux universitaires ? Le premier pas vers la rĂ©surrection   est de soutenir la rĂ©silience/persĂ©vĂ©rance du personnel mĂ©dical et des institutions hospitalières en fournissant les ressources financières et les liquiditĂ©s nĂ©cessaires pour crĂ©er de meilleures opportunitĂ©s d'emploi et suivre les principes de bonne gestion et de bonne gouvernance pour assurer la durabilitĂ© de ces institutions dans des conditions financières et administratives strictes, en plus de crĂ©er des espaces communs de coopĂ©ration entre les secteurs public et privĂ© et des partenariats entre les organisations, les organismes internationaux et les institutions locales qui aideront Ă  unifier la vision des problèmes et des solutions prĂ©sentĂ©es et ainsi travailler dans un cadre qui prĂ©vaudra sur l'intĂ©rĂŞt commun de l'individu .

Le Ministre de la SantĂ© a notĂ© que "malgrĂ© les circonstances difficiles du Liban, une sĂ©rie de partenariats et de joint-ventures rĂ©ussis ont vu le jour, auxquels l'HĂ´tel-Dieu de France a participĂ© tout en faisant face Ă  la pandĂ©mie de coronavirus et au dĂ©veloppement du travail dans les hĂ´pitaux gouvernementaux des rĂ©gions. Son Excellence a Ă©galement notĂ© : "Il Ă©tait difficile pour les Libanais d'il y a 100 ans d'imaginer le progrès et la prospĂ©ritĂ© que le Liban connaĂ®tra dans les dĂ©cennies suivantes, mais les crises engendrent  toujours des opportunitĂ©s.

Il a ajouté : "Nous célébrons une institution ponctuée de beaux et de sombres jours, mais le travail acharné et la foi en la patrie ont permis de maintenir son rôle de leader, alors je suis sûr que le peuple libanais peut surmonter ses difficultés actuelles et, après un certain temps, revenir à la célébration de beaucoup de nouvelles offres et réalisations."

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