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La Première dame du Liban visite le Centre du Cancer de la Femme à l’Hôtel-Dieu de France

La Première dame du Liban visite le Centre du Cancer de la Femme à l’Hôtel-Dieu de France

La Première dame du Liban, Neemat Aoun, a rendu hommage aux efforts médicaux et à la recherche engagés pour améliorer la prise en charge des personnes atteintes de cancer, femmes et hommes, dans le but d’accroître leurs chances de guérison.

Ces propos ont été tenus lors de sa visite au Centre du Cancer de la Femme de l’Hôtel-Dieu de France, premier établissement spécialisé de ce type au Liban et dans la région, dédié au suivi de la santé de la femme et à son accompagnement face à l’un des plus grands défis sanitaires de notre époque.

La Première dame a effectué une tournée au sein du centre, découvrant les services qui y sont offerts. Elle a également rendu visite à des patientes en cours de traitement, prenant de leurs nouvelles et leur souhaitant un prompt rétablissement.

Elle s’est ensuite rendue à la Direction Générale où elle a été accueillie par des représentants des équipes médicales, infirmières et administratives de l’hôpital. À cette occasion, le Directeur Général du Réseau hospitalier Hôtel-Dieu de France – Université Saint-Joseph, M. Nassib Nasr, a déclaré :
« Votre visite au Centre du Cancer de la Femme met en lumière une cause humaine et nationale majeure. Elle illustre l’engagement indéfectible de l’hôpital en faveur de la santé des citoyens, malgré les crises économiques et environnementales qui pèsent lourdement. Ce centre est le fruit de notre engagement constant et a pour vocation de soutenir les femmes malades ainsi que leurs familles dans le combat de l’espoir et de la guérison. Face au nombre croissant de cas de cancer, cette mission constitue un devoir moral auquel nul ne peut se dérober. Votre présence aujourd’hui représente un soutien moral précieux et un message de solidarité envers chaque patiente et sa famille. Elle reflète également votre confiance en la capacité de l’hôpital à résister, à persévérer et à défendre la dignité humaine et le droit fondamental à la santé. »

De son côté, la Présidente du Centre du Cancer de la Femme, Mme Diana Bou Dargham Tannouri, a affirmé :
« Avec foi et gratitude, nous accueillons la présence de la Première dame, Mme Nehmat Aoun, dont le soutien incarne force et espoir pour chaque femme au Liban luttant contre le cancer. Le Centre du Cancer de la Femme à l’Hôtel-Dieu de France est né d’une expérience personnelle avec la maladie, mais il incarne une cause nationale qui touche chaque foyer. Notre objectif est d’assurer le dépistage précoce, des traitements adaptés et une prise en charge humaine de chaque patiente. Notre vision consiste à transformer en profondeur les soins de santé de la femme au Liban grâce à la prévention, au dépistage précoce, aux interventions chirurgicales et thérapeutiques, au soutien psychologique et à la recherche scientifique. Grâce à l’Hôtel-Dieu, nous disposons désormais d’équipes médicales et infirmières intégrées pour répondre à ces besoins. »

Le Directeur du Centre et Chef de Service de gynécologie et placentations anormales , le Professeur David Atallah, a ensuite présenté des données chiffrées sur l’incidence des cancers au Liban ainsi que sur le nombre de patientes ayant bénéficié d’une aide grâce au centre.

Pour sa part, le Recteur de l’Université Saint-Joseph et Président du Conseil d’administration de l’Hôtel-Dieu de France, le Révérend Père Professeur Salim Daccache s.j., a souligné :
« Votre présence, Madame la Première dame, dépasse le cadre protocolaire : elle constitue un message de solidarité et d’espoir pour chaque femme atteinte d’un cancer et pour sa famille. Depuis plus d’un siècle, l’hôpital poursuit sa mission en partenariat avec l’Université Saint-Joseph afin d’offrir à chaque patient des soins médicaux et humains avancés, sans distinction aucune. Le Centre du Cancer de la Femme incarne cette mission en accompagnant les patientes sur les plans médical, psychologique et social. Vous réaffirmez aujourd’hui que la santé de l’être humain et la dignité de la femme demeurent au cœur des priorités nationales, et vous nous encouragez à poursuivre notre chemin d’excellence médicale. »

La Première dame a conclu la rencontre en déclarant :
« Je vous remercie du fond du cœur. Ce n’est pas vous qui attendez mon soutien, c’est moi qui suis venue chercher auprès de vous toute cette force. Le sourire que j’ai vu aujourd’hui sur le visage des patients, c’est à vous que nous le devons. Chacun de vous sème ici l’espérance. Puisse Dieu faire de vous les anges gardiens de ces malades, et du Liban tout entier. »

Elle a par ailleurs réaffirmé son engagement à promouvoir la santé de la femme et à renforcer les services de soins spécialisés, au bénéfice des patients et de la société.

La visite s’est achevée par la remise d’une plaque commémorative à Mme Aoun.

Commémoration du 4 aout

Commémoration du 4 aout

Cinq années se sont écoulées depuis la tragédie du 4 août 2020, et l’Hôtel-Dieu de France a une nouvelle fois réaffirmé sa fidélité à la mémoire de cette douloureuse épreuve en organisant un moment de recueillement et de silence, en hommage aux victimes de cette tragédie et en solidarité avec leurs familles.

Un temps de prière s’est tenu à 15h, devant le Service des urgences de l’hôpital, témoin des premières heures de la catastrophe.

Cette commémoration a été marquée par une allocution du Président du Conseil d’administration de l’Hôtel-Dieu de France et Recteur de l’Université Saint-Joseph de Beyrouth, le Professeur Salim Daccache s.j., en présence des équipes médicales, soignantes et administratives de l’établissement.

« Chers membres du personnel médical, infirmier, soignant, administratif et logistique de l’ Hôtel-Dieu de France-Université Saint-Joseph,
Chers habitants de Beyrouth, cette ville à la fois blessée et généreuse, vous qui continuez de croire que la lumière est plus forte que les ténèbres, et que la vérité est plus forte que l’oubli,

Aujourd’hui, nous nous retrouvons face à la douleur, en mémoire des âmes parties trop tôt lors de cette tragique soirée du 4 août 2020.
Nous sommes ici, non seulement devant le Service des urgences de cet hôpital, mais aussi devant la blessure profonde d’un pays, devant le cri persistant de Beyrouth, devant des mères en quête de réponses, et devant des enfants qui ont grandi avec le souvenir douloureux de pères arrachés en un instant de trahison.

Nous nous tenons aujourd’hui porteurs d’un silence habité par la prière, d’une douleur chargée de colère, et d’une foi inébranlable en la justice divine, la justice humaine, et la justice de notre patrie : le Liban.

Cette explosion n’était ni un destin inévitable ni une catastrophe naturelle. Elle fut le fruit d’une corruption chronique, d’une négligence criminelle, d’une complicité dissimulée dans les bureaux du pouvoir, et d’un silence irresponsable qui a étouffé la vérité comme il a étouffé des vies.

D’ici, de ce lieu qui a accueilli des centaines de blessés et de victimes, nous lançons un cri au nom de la conscience :
Assez de report de justice, assez de manipulation de l’enquête, assez d’étouffement de la vérité.

Cinq ans se sont écoulés, et personne n’a assumé la responsabilité de ce crime abominable.
Où est la vérité ? Où est le courage de juger ceux qui ont causé ce drame ou se sont tus face au danger ?

Nous exigeons aujourd’hui la publication immédiate et complète de l’enquête judiciaire.
Nous sommes dans une ère nouvelle, avec un nouveau président et un nouveau gouvernement.
Nous réclamons une transparence totale, à l’abri de toute ingérence politique ou pression communautaire.
Nous demandons un procès équitable et des compensations légales et justes pour les familles des martyrs non pas des dons dispersés à gauche et à droite, mais des droits octroyés avec dignité, en reconnaissance à ceux qui ont payé de leur vie le prix du silence de l’État.

Beyrouth ne demande pas la pitié, Beyrouth demande la justice.
Et il n’y aura pas de résurrection pour le Liban si le droit n’est pas la base de sa reconstruction.
Nous voulons un pays où le crime ne soit pas récompensé par le silence, un pays où la tragédie ne soit pas réduite à une simple commémoration passagère.

Nous ne livrerons pas nos cœurs au désespoir. Nous sommes les enfants de la foi, de l’espérance, et de la résurrection, qui vient après la mort, la douleur et la croix.

Beyrouth, ville des saints et des martyrs, ville de l’appel divin, ne mourra pas.
Elle se relèvera, plus forte que jamais.
Nous croyons toujours que l’être humain mérite la vie, la dignité et la vérité.

Je m’incline avec respect, nous nous inclinons avec respect, devant les âmes des 262 martyrs du 4 août, et j’adresse aux blessés et à leurs familles tout mon amour et mes prières.
Je leur renouvelle cette promesse :

Nous n’oublierons jamais et ne céderons pas tant que la vérité ne sera pas dévoilée et que justice ne sera pas rendue à ses véritables ayants droit.


Recueillons-nous ensemble dans cette douleur, et transformons-la en un engagement durable, en un message noble, pour Beyrouth et pour le Liban. Â»

L’Hôtel-Dieu de France lance son nouveau Centre médical à Antelias

L’Hôtel-Dieu de France lance son nouveau Centre médical à Antelias

Conformément à sa mission de santé publique et de son engagement envers l’excellence médicale, l’Hôtel-Dieu de France a lancé, le mardi 23 juillet 2025, son nouveau Centre médical à Antelias. Cette ouverture stratégique s’inscrit dans une volonté d’élargir l’accès à des soins spécialisés de haute qualité au plus près des habitants de la région.

La cérémonie s’est tenue en présence de M. Nassib Nasr, Directeur Général du Réseau hospitalier USJ-HDF. Plusieurs responsables médicaux et administratifs du Réseau ont également pris part à cet événement.

A cette occasion, M. Nassib Nasr, a déclaré : « Nous effectuons aujourd’hui une première visite officielle au nouveau Centre médical d’Antelias, premier établissement de l’Hôtel-Dieu de France situé en dehors du quartier d’Achrafieh. Ce centre a entamé son activité effective le 1er novembre 2024. Depuis cette date, il a été entièrement équipé sur le plan des infrastructures, doté de son personnel infirmier et administratif et médical. Â»

L’importance de ce centre réside dans sa capacité à faciliter l’accès aux soins, en allégeant la pression et l’affluence au sein de l’hôpital principal, notamment pour les analyses de laboratoire, les examens médicaux ou les consultations. Face aux contraintes actuelles de circulation, cette structure constitue une avancée majeure pour rapprocher les services médicaux des patients et alléger les contraintes de déplacement et de temps.

L’ouverture du centre d’Antelias marque le début d’un projet plus large, avec d’autres centres prévus prochainement, dont un à Damour. Cela permettra de mieux couvrir le territoire, entre le nord (Antelias) et le sud (Damour) de Beyrouth.

Cette stratégie renforce la place de l’Hôtel-Dieu de France comme un hôpital de référence, reconnu pour la qualité de ses soins, son personnel et son expertise.

Formation au Pôle Pharmacie du CHU de Nice

Formation au Pôle Pharmacie du CHU de Nice

L’Hôtel-Dieu de France est fier de sa collaboration avec le Centre Hospitalier Universitaire de Nice, une coopération qui illustre son engagement à promouvoir l’excellence en santé et en formation.

Dans ce cadre, le Pôle Pharmacie du CHU de Nice a accueilli l’équipe du Service de pharmacie de l’Hôtel-Dieu de France.

Durant cette semaine une formation théorique et pratique a été organisée autour de plusieurs thématiques clés, notamment la chimiothérapie, la nutrition parentérale et les médicaments innovants.

Ce partenariat vise à renforcer les compétences des professionnels de l’Hôtel-Dieu de France et à favoriser le partage d’expertises entre institutions hospitalières.

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